Pour tenter d'atténuer la gêne des voyageurs, la SNCF a déployé une série de mesures et même un TGV, qui a fait une entrée remarquée en gare de Clermont-Ferrand jeudi matin.
Déployé en renfort, un train à grande vitesse a été mis en place pour pallier la suppression des trains en grève. Si pour tous, son arrivée en gare de Clermont-Ferrand a créé la surprise, pour Pierre Miquel (Syndicat CGT des cheminots de Clermont-Ferrand), cet événement est symbolique, dans "une des régions les plus délaissées où on risque de se retrouver avec deux lignes seulement d’ici 2020".
Christophe Chartrain, directeur TER Auvergne, a précisé que le déploiement de ce train à grande vitesse relevait d’une "mesure exceptionnelle", et que la SNCF était en capacité de faire rouler ce type de matériel "à 320 km/h sur des lignes dédiées, ou quand il le fallait (comme dans le cas présent), à 200 km/h sur des lignes moins équipées techniquement pour recevoir de la très grande vitesse".
Ce TGV exceptionnel n’augure pas de perspectives de déploiement de la grande vitesse dans la région.