Dans le Cantal, Laroquebrou accueille depuis jeudi 7 août son 16ème festival de Boogie Woogie. Quatre jours durant, la petite ville devient la capitale du swing et voit sa population multipliée par dix.
A l’occasion du 16ème festival de Boogie Woogie de Laroquebrou, la petite cité cantalienne enfile une nouvelle fois ses habits de capitale du swing. Les festivaliers envahissent comme chaque année le gymnase, mais aussi les bars et ruelles du bourg.
Depuis 16 ans, et c'est aussi une des forces du festival de Laroquebrou : offrir à côté de la programmation officielle une place de choix à toute la famille du swing. C'est probablement ce qui contribue à faire la notoriété de la manifestation.
"J'ai découvert l'année dernière, donc je reviens pour la deuxième année et on fait vraiment un battage autour de nous, parce qu’on trouve cette ambiance extraordinaire, vous avez vu dans la rue, dans les bistrots, partout ça joue, c'est merveilleux…" (une festivalière)
"C'est un régal, je le conseille à tous les danseurs, à tous les fous de boogie woogie, de venir à Laroquebrou, c’est un petit village, mais qui mérite vraiment d’être connu…" (une festivalière)
Le festival de Boogie Woogie de Laroquebrou propose d'entendre pendant 3 soirées les meilleurs musiciens de boogie venus du monde entier. C'est le belge Patrick Smet qui a fait l'ouverture de l'édition 2014, mais le festival a aussi ses préalables en off.
"Pour le "off", vous avez comme à La Nouvelle Orléans tout le monde qui joue et danse dans la rue, pour le "in", c’est le soir et c’est jusqu’à une heure du matin tous les soirs, avec les plus grandes pointures de la spécialité, et il ne faut pas oublier qu’après les concerts, ça joue toute la nuit dans les cafés, partout"… (Jean-Paul Amouroux, Directeur artistique du festival).
En quatre jours, des dizaines de musiciens donnent à Laroquebrou des airs de petite Nouvelle Orléans. Le festival se poursuit jusqu’à dimanche 10 août.