C'est l'ultime opéra de Mozart, un monument à la fois populaire, philosophique et religieux : la Flûte enchantée sera présentée vendredi 19/09 et dimanche 21/09 à l'Opéra de Vichy. Une oeuvre qui ouvre les portes de l'imaginaire.
L'Opéra de Vichy s'apprête à vivre un temps fort pour la fin de sa saison d'été... En partenariat avec l'Opéra de Lausanne, il présente la Flûte Enchantée de Pet Halmen et Eric Vigié. L'Orchestre d'Auvergne, le Choeur lyrique de Saint-Etienne et la Maîtrise de la Loire complètent cette production bourbonnaise.
Une plongée dans un univers féérique, où l'on croise notamment un étrange pingouin.
"Je trouve assez formidable de revêtir ce costume qui est très lourd et qui fait bien transpirer. Pour la santé, c'est parfait. Vous sortez de scène avec 3 kilos de moins", plaisante Benoît Arnould, alias Papageno. Et d'ajouter, plus sérieusement : "Je crois qu'il faut vraiment écouter les mots, vraiment être à l'affut de ce qu'il se passe et de ce que vos collègues peuvent vous donner comme impulsion. Et puis ensuite, répondre. C'est vraiment un jeu de ping-pong. Il y a beaucoup de dialogues dans cette Flûte, Papageno a beaucoup à parler... ", explique le baryton.
Un monde imaginaire maintes fois réinventé pendant plus de deux siècles. "C'est un cercle, comme le serpent, c'est un cercle sans fin, c'est-à-dire on peut donner des dizaines et des dizaines d'interprétations à tous les personnages ou aux ambiances, il faut que la Flûte soit enchantée", estime Eric Vigié, metteur en scène.
Nourrie de la philosophie des Lumières, la Flûte Enchantée, opéra maçonnique, est une parabole des grands thèmes qui ont occupé le XVIIIe siècle : la nature et la culture, l'éducation, la morale et la religion. Une oeuvre portée par la musique... "C'est toujours un échange, où la musique est le support du théâtre et de l'action théâtrale", développe Roberto Fores Veses."C'est un morceau très difficile, Mozart nous met à l'épreuve", confie le chef d'orchestre.