Mobilisés pour défendre l'emploi scientifique, plusieurs centaines de chercheurs du collectif "Sciences en marche" se retrouvent ce samedi 4 octobre à Lyon. Un rassemblement avant un déplacement vers Paris où tous les chercheurs de France espèrent se retrouver à l'occasion de la fête de la science.
Ce qu'ils veulent ?Un plan Marshall pour l'enseignement supérieur et la recherche !
Ce mouvement, est parti le 27 septembre 2014 de Marseille, et prend la forme de multiples "marches" à vélo ou à pied, à travers la France et au départ de grandes villes universitaires (Lyon, Montpellier, Strasbourg, Nantes...) pour converger vers l'Assemblée nationale à Paris.
Dans les villes étapes et sur la route, des rassemblements et des animations scientifiques ponctuent le trajet avec un objectif : convaincre le grand public de la nécessité de soutenir la recherche. Concrètement, l'association demande un plan pluriannuel de recrutements de chercheurs, et chiffre le besoin à 3.000 postes par an sur dix ans.
Le mouvement est, selon ses porte- parole, soutenu par une centaine de laboratoires, cinq universités (Lyon 1, les deux de Montpellier, Strasbourg et Avignon ), le CoNRS (Comité national de la recherche scientifique), et "350 directeurs d'unités du CNRS qui auraient approuvé à l'unanimité une motion de soutien. L'association de professeurs de classes préparatoires scientifiques UPS aurait également apporté son soutien.
Lettre ouverte à François Hollande
Une délégation du mouvement a rencontré Geneviève Fioraso, à l'invitation de la secrétaire d'État, jeudi 25 septembre, afin de lui présenter la démarche de Sciences en marche. La délégation affirme quele secrétariat d'État ne peut rien faire de plus avec le budget constant dont il dispose, ainsi les responsables de ce mouvement de contestation ont décidé de convaincre l'Assemblée nationale et le président de la République. La diffusion d'une lettre ouverte à François Hollande dans les semaines qui viennent est programmée.