Le préfet de Haute-Loire a pris la décision d'activer le plan loup. Suite aux récentes attaques dont a été victime le troupeau de brebis d'un éleveur près de Pradelles. Une réponse insuffisante pour les agriculteurs qui, eux, réclament l'autorisation d'abattre le prédateur.
Le niveau 1 du plan loup a été activé par le préfet de Haute-Loire, après l'attaque récente d'une quinzaine de brebis près de Pradelles.
Ce niveau 1 n'autorise pas l'abattage du loup, mais il prévoit des aides financières pour les éleveurs, pour installer des clôtures ou disposer de chiens de berger. Des tirs d'effarouchement sont permis.
Une réponse insuffisante pour les agriculteurs qui réclamaient l'autorisation d'abattre le prédateur. C'est ce qu'ils ont exprimé lors de la manifestation organisée lundi au Puy-en-Velay.
Des mesures insuffisantes également pour Aurélien Teyssier, l'éleveur de Saint-Etienne-du-Vigan qui a perdu cinq brebis dernièrement. Pour lui, l'indemnisation proposée ne compensera pas les pertes. Quant aux aides destinées aux exploitations pour investir dans des clôtures ou des chiens de garde, "ça va nous rajouter des frais...ça marchera qu'un certain temps".