C'est l'une des mesures annoncées par le préfet de Haute-Loire, dans le cadre du plan loup, après l'attaque d'une quinzaine de brebis à Pradelles : les tirs d'effarouchement. L'arrêté autorisant l'opération a été signé jeudi 23 octobre.
Le préfet Denis Labbé vient d'autoriser une opération particulière d'effarouchement du loup, en vue de prévenir les tentatives de prédation. Des "tirs d'effarouchement non létaux" seront exécutés "à proximité immédiate des troupeaux présents sur les communes de Pradelles, Saint-Etienne-du-Vigan, Rauret et Saint-Paul-de-Tartas", selon les modalités définies dans un arrêté préfectoral, précise un communiqué de la préfecture.
La décision fait suite "aux premières attaques du loup en Haute-Loire dans la nuit du 12 au 13 octobre dernier, et comme annoncé mardi 21/10 lors de la réunion regroupant, en préfecture, les représentants du monde agricole et les services de l'Etat".
En outre, "conformément aux directives du plan loup 2013/2017, les services de l'Etat travaillent, d'ores et déjà, à la constitution du comité départemental loup, instance de concertation et d'information, formée des services de l'Etat, des représentants du monde agricole et des associations de protection de la nature".
Le plan prévoit également des aides financières pour accroître la protection des troupeaux, grâce par exemple à l'acquisition de chiens de bergers ou à l'installation de clôtures. Et le communiqué d'ajouter : "Dans l'immédiat, les services de l'Etat accompagnent l'éleveur dont le troupeau a été victime de l'attaque du loup dans ses démarches d'indemnisation, et restent à la disposition des éleveurs et de leurs représentants pour les aider à améliorer la protection de leurs troupeaux".