Le mois de l'économie sociale et solidaire commencera dès le 1er novembre. L'objectif est de mettre en lumière des initiatives en matière d'emploi, de service ou encore d'habitat. Exemple en Haute-Loire, où la société coopérative Logivelay propose une formule de location-accession à la propriété.
L'initiative n'est certes pas nouvelle, mais peu connue. La société coopérative LOGIVELAY, installée en Haute-Loire, milite pour l’accession à la propriété sécurisée et durable. Un troisième programme de constructions a vu le jour dans l'agglomération du Puy-en-Velay cette année. Au total, ce sont treize pavillons qui ont été construits cette année. Parmi les nouveaux "futurs" propriétaires de ces pavillons, il y a Aurélie et Audric. Le jeune couple d'une vingtaine d'années a emménagé dans son nouvel appartement en juillet 2014. Pour l'instant, ils ne sont que locataires, mais début 2015 ils en deviendront propriétaire.
Les avantages par rapport à l'accession à la propriété traditionnelle
A 28 et 25 ans, Aurélie et Audric ne pensaient pas acheter dans l'immédiat. Lorsqu'ils ont eu connaissance du programme de Logivelay, ils n'y ont vu que des avantages : "Ce qui nous a surtout intéressé, c'est la TVA à 5,5% et l'exonération de taxe foncière durant quinze ans" précise Aurélie.Pas d'apport personnel au départ, des remboursements de prêts équivalents aux loyers initiaux, exonération de taxe foncière... les locataires ont 5 ans pour se décider à acheter. Une solution idéale notamment pour les primo-accédants, puisque par exemple en cas de difficultés financières, la société Logivelay peut racheter la maison du propriétaire et le reloger. Ce qui rassure le propriétaire, mais aussi les banques qui vont pouvoir prêter beaucoup plus facilement.
Par ailleurs, le constructeur des pavillons a mis l'accent sur la qualité. Il s'agit de logements basse consommation, équipés de panneaux solaires. A priori, les factures énergétiques seront donc très réduites.
Evidemment, cette formule est soumise à des conditions de ressources : autour de 30 000 euros de revenu annuel par exemple pour un couple.
D'autres opérations de ce type verront le jour très bientôt dans le département de la Haute-Loire.