Près de 900 personnes se sont mobilisées, samedi, contre la fermeture du service de réanimation du centre médico-chirurgical de Tronquières, à Aurillac (Cantal). L'autorisation de réanimation accordée au CMC arrive à échéance le 28 février 2015.
##fr3r_https_disabled##Près de 900 personnes, personnel médical et habitants, ont demandé d'une même voix, samedi, le maintien du service de réanimation du centre médico-chirurgical de Tronquières. L'autorisation de réanimation accordée au CMC arrive à échéance le 28 février 2015.
"Nous espérons une prolongation de 5 ans", explique l'une des manifestants quand un autre crie à "une pure injustice" face à cette décision annoncée par l'Agence Régionale de la Santé voilà plusieurs mois. Ce service compte 8 lits et ne désemplit pas. C'est le service de réanimation le plus important de tout le Cantal. Si le projet de fermeture est maintenue, 38 emplois pourraient être directement menacés. Une menace pour l'emploi qui s'accompagne d'une mise en danger des patients pour le président du collectif "J'aime ma réa". Jacques Markarian estime que "cela entraînera un risque sanitaire majeur pour les patients en état critique qui devront être transférés vers les villes périphériques en sachant que le Cantal est très enclavé". Il souligne également le temps de parcours Aurillac/Clermont, de deux heures par la route "voire plus avec un patient en état critique". Quant à l'hélicoptère, il peut être empêché de franchir les montagnes du Cantal selon la météo.
Un espoir demeure toutefois puisque le Ministère de la Santé a demandé un rapport d'expertise pour évaluer le service de réanimation et émettre un avis sur son avenir. Ses conclusions sont attendues depuis le mois d'avril.