Plusieurs groupes d'activistes faisant l'apologie des attentats contre Charlie Hebdo avaient promis un pic de hacking pour la journée de jeudi. Le Musée des Confluences a été une de leurs cibles. Une attaque rapidement repérée et déjouée.
Depuis huit jours, des universités, mairies, conseils généraux, églises, musées ou PME ont vu leurs sites piratés et leurs pages d'accueil détournées pour afficher des messages idéologiques (technique du "défacement"), des actions revendiquées par des hackers "cyberjihadistes" et dont certains avaient promis pour le 15 janvier un point d'orgue.
Le prestataire web du musée des Confluences travaillait justement sur le site au moment de l'attaque, il a donc pu intervenir immédiatement et rétablir son contenu en 3 minutes. Délai pendant lequel les internautes n'auront pu accéder au site ou seront tombés sur le message : "Je ne suis pas Charlie".