Le mouvement est prévu dès 22 heures ce dimanche. Les routiers entameront une grève reconductible pour tenter de peser sur les négociations salariales avec le patronat prévues mardi et jeudi.
L'intersyndicale réclame une hausse du pouvoir d'achat de 100 euros au minimum. Ils demandent que le taux horaire soit porté à 10 euros pour les plus bas coefficients à l'embauche.
Dans la région lyonnaise, les principaux syndicats de chauffeurs routiers, regroupés en intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, prévoient de bloquer certains axes menant aux zones industrielles de la région. Ils « dureront au moins jusqu’à mardi », ont prévenu les responsables du mouvement. C'est à cette date que se tiendra la prochaine séance de négociation annuelle obligatoire (NAO) dans le transport routier de marchandises. Les syndicats ont assuré que seuls les poids lourds seront stoppés par les grévistes. Les voitures pourront passer.
Une seconde réunion est d’ores et déjà programmée ce jeudi 22 janvier. Tout dépendra de l'ampleur de la grève de ce soir.
Dans la région, il n’y a pas que l’agglomération lyonnaise qui pourrait être concernée par ce mouvement. Des actions sont à prévoir dans l’ensemble de Rhône-Alpes.
Les chauffeurs de car et les salariés du secteur logistique (stockage, magasinage, traitement des commandes) sont également appelés à cesser le travail pour « refuser la paupérisation et la smicardisation rampante » de la profession, a fait savoir l’intersyndicale.