Laurent Wauquiez, député maire du Puy en Velay,a été investi officiellement par l'UMP pour mener la bataille des prochaines élections régionales en Rhône-Alpes Auvergne.Il a été désigné à l'unanimité par la commission nationale des investitures.
Laurent Wauquiez sera donc la tête de liste de l'UMP aux prochaines élections en Rhône-Alpes Auvergne.il a été désigné officiellement à l'unanimité par la commission nationale des investitures aux dépens de Michel Barnier également candidat.Un choix qui devrait être définitivement validé par le conseil national de l'UMP qui se réunit samedi à Paris .
Pour Laurent Wauquiez,il s'agit d'un choix légitimé par ses nombreux soutiens en Rhône -Alpes.
La décision d'investiture était particulièrement attendue en Rhône-Alpes-Auvergne, où le député-maire du Puy-en-Velay Laurent Wauquiez, par ailleurs secrétaire général du parti, ferraillait avec l'ancien commissaire européen Michel Barnier - qui en avait appelé à l'arbitrage de Nicolas Sarkozy - pour conduire la liste.
Mercredi, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde avait affirmé sur France Info que si Laurent Wauquiez était investi, le parti centriste ferait liste à part, en raison de la "droitisation extrême de ce dernier"."Ce n'est pas un élu de Seine-Saint-Denis qui décide de ce qu'on fait en Rhône-Alpes-Auvergne",a -t-on rétorqué jeudi dans l'entourage de M. Wauquiez, pour qui le rapport de forces sur le terrain est "sans appel" entre les deux candidats.
M. Wauquiez a le soutien de la quasi-totalité des parlementaires UMP des deux régions et de nombreux maires nouvellement élus en 2014. M. Barnier affichait lui une centaine de soutiens d'élus locaux, mais d'une poignée seulement
de parlementaires. Au sein de l'UDI dont le camp Barnier revendique le soutien, deux sénateurs en Haute-Loire soutiennent M. Wauquiez et plusieurs parlementaires de Rhône-Alpes n'ont pas pris parti.
"Je ne comprends pas les raisons de ce passage en force. Le bon sens voudrait que mon parti prenne davantage de temps pour ne pas commettre d'erreur", avait déclaré mercredi Michel Barnier à l'AFP au sujet de la réunion de la commission qu'il jugeait donc prématurée .