Selon nos confrères du Progrès Vinci serait le concessionnaire retenu pour la construction de l’A45. Depuis plusieurs mois trois noms circulaient mais le mystère demeurait. Vinci c'est aussi celui qui a réalisé l'A89 mais la principale difficulté demeure: trouver le financement
Le ministère des Transports avait lancé la procédure d’attribution de la concession de la future autoroute à péage A45 Lyon / Saint-Étienne et les trois entreprises retenues, en janvier 2014, pour ce projet devaient présenter leur offre d’ici la fin septembre 2014.
Un projet prioritaire
L’A45 avait été retenue comme projet prioritaire par la commission Mobilité 21 dite "Duron", à réaliser avant 2030. L'autoroute devra en effet "assurer une liaison routière performante et fiable" entre les deux agglomérations et améliorer les échanges Ouest-Est.
Elle comportera 4 tunnels et une dizaine de viaducs, ces ouvrages représentant la moitié du coût. Deux barrières de péage sont prévues sur les 48 km : une au niveau de la Talaudière, l’autre vers Saint Maurice-sur-Dargoire / Saint Jean-de-Touslas.
L'A45 aura son origine sur A72, au nord de Saint Etienne, et se terminera à Brignais, au raccordement avec A450.
Des opposants toujours mobilisés
Est-il encore possible de stopper le projet de l’A45 ? Martine Surrel, maire de Saint-Maurice -sur-Dargoire ne veut même pas se poser la question. Elle continue tout simplement à se battre pour essayer de dénoncer « la gabegie » financière et environnementale d’un projet à 2 milliards d’euros qui va traverser le plateau mornantais. « Ce sont 500 hectares de terres agricoles et naturelles qui vont disparaître », assène-t-elle.Alors qu’importe que la consultation des entreprises soit déjà lancée. Martine Surrel, également vice-présidente d’Alcaly, l’association de 110 communes qui défend une alternative à cette nouvelle autoroute, ne se résigne pas à ce que son village soit coupé en deux.