Dimanche soir, à l'occasion du 2nd tour des élections départementales, de nombreuses personnalités politiques auvergnates ont réagi sur notre plateau. Voici une petite sélection de leurs interventions.
Le FN du Puy-de-Dôme et ses problèmes d'imprimerie
Dimanche soir, sur notre plateau, le secrétaire départemental du Front National pour le Puy-de-Dôme a expliqué pourquoi de nombreux visages des candidats "Bleu Marine" n'apparaissaient pas sur les professions de foi dans ce département. "On a eu un problème d'imprimerie qui a fait que plus de la moitié de nos candidats ne pouvait pas, pour des raisons techniques, avoir leur photographie sur nos affiches", a expliqué Erik Faurot.
Alain Calmette a senti "le vent du boulet"
Le député socialiste Alain Calmette, proche de François Hollande, a été élu conseil départemental sur le canton d'Aurillac-3 mais avec seulement 61 voix d'avance sur le binôme divers droite qui se présentait contre le sien. "On a senti le vent du boulet" a réagi l'ancien maire d'Aurillac.
Jean-Yves Gouttebel, candidat à la présidence du Puy-de-Dôme...ou pas...
Président PRG sortant du conseil général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel n'a pas clairement exprimé ses intentions en vue du 3ème tour, celui qui verra l'élection par les conseillers départementaux (62 ici) de leur président. "J'ai l'habitude de dialoguer avec mes partenaires", a expliqué l'élu. "J'ai dit que vraisemblablement je serai candidat", a ajouté M. Gouttebel, "mais ce n'est pas une décision strictement personnelle".
Jean-Pierre Marcon : "Les électeurs du FN rejettent la société dans laquelle ils vivent"
Président UMP sortant du conseil général de Haute-Loire, Jean-Pierre Marcon est revenu sur l'absence de programme départemental des candidats qui se présentaient sous l'étiquette FN, tout en prenant en considération le choix de son électorat. "Je respecte ces voix du Front National qui veulent dire quelque chose, il faut qu'on réagisse car notre pays ne va pas bien", a-t-il dit sur notre plateau.
Jean-Paul Dufrègne : "La droite ne peut pas être triomphante"
Pour 48 voix et un canton, le département de l'Allier a basculé à droite. C'est la victoire de l'ancien président du Département, Gérard Dériot, à Bourbon-l'Archambault, qui a engendré la défaite de la gauche et surtout la fin de règne du Parti Communiste. Jean-Paul Dufrègne, le président sortant, s'attendait "à ce que ce soit aussi serré". Mais cette défaite, selon lui, "donne à l'opposition une crédibilité pour porter la voix des Bourbonnais" car "la droite ne peut pas être triomphante".