Ce vendredi 3 avril, la Ministre de la Justice a réuni les Procureurs généraux pour les appeler à la "vigilance" sur la transmission d'informations à l'Education Nationale dans les dossiers de pédophilie. Et la Ministre de l'Education s'est déplacée à Villefontaine.
Ces réunions, organisées à la demande de la garde des Sceaux Christiane Taubira, interviennent après l'interpellation du directeur d'école de Villefontaine, en Isère, et la suspension d'un professeur de sport à Rennes, soupçonnés, l'un de viols sur mineurs, l'autre d'une agression sexuelle sur mineurs.
Ces deux hommes avaient déjà été condamnés respectivement en 2008 et en 2006 pour détention d'images pédo-pornographiques. "L'autorité judiciaire se doit d'informer les services de l'Éducation nationale une fois les condamnations prononcées", une obligation rappelée aux parquets dans une circulaire du 11 mars 2015, selon la Chancellerie.
Or, le ministère de l'Éducation nationale n'avait pas été averti des antécédents judiciaires des deux hommes. Une enquête administrative a été diligentée par les deux ministères pour "faire toute la lumière" sur ces dysfonctionnements, et évaluer les "conditions dans lesquelles s'effectuent les échanges entre les deux administrations". Ses premiers résultats seront connus fin avril.
Le ministère de la Justice souligne cependant que, grâce à sa collaboration avec le ministère de l'Éducation nationale, 57 personnes ont fait l'objet de mesures de révocation depuis trois ans à la suite de condamnations pour des faits de pédophilie, ou pour détention d'images pédo-pornographiques.
La ministre de la Justice indique néanmoins ne pas exclure "de recourir à la loi afin de sécuriser le dispositif de transmission, dont la moindre faille peut avoir des conséquences qui sont inadmissibles en ce qu'elles exposent des enfants à des intolérables abus".
Ces deux hommes avaient déjà été condamnés respectivement en 2008 et en 2006 pour détention d'images pédo-pornographiques. "L'autorité judiciaire se doit d'informer les services de l'Éducation nationale une fois les condamnations prononcées", une obligation rappelée aux parquets dans une circulaire du 11 mars 2015, selon la Chancellerie.
Or, le ministère de l'Éducation nationale n'avait pas été averti des antécédents judiciaires des deux hommes. Une enquête administrative a été diligentée par les deux ministères pour "faire toute la lumière" sur ces dysfonctionnements, et évaluer les "conditions dans lesquelles s'effectuent les échanges entre les deux administrations". Ses premiers résultats seront connus fin avril.
Le ministère de la Justice souligne cependant que, grâce à sa collaboration avec le ministère de l'Éducation nationale, 57 personnes ont fait l'objet de mesures de révocation depuis trois ans à la suite de condamnations pour des faits de pédophilie, ou pour détention d'images pédo-pornographiques.
La ministre de la Justice indique néanmoins ne pas exclure "de recourir à la loi afin de sécuriser le dispositif de transmission, dont la moindre faille peut avoir des conséquences qui sont inadmissibles en ce qu'elles exposent des enfants à des intolérables abus".
De son côté, la Ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, a rencontré aujourd'hui l'équipe éducative de l'école Mas-de-la-Raz de Villefontaine, à huis clos, loin des caméras. Certains parents d'élèves étaient conviés.
Mais Sébastien, père d'un des enfants victimes, aimerait bien en savoir plus. Ecoutez son témoignage.
Reportage Florine Ebbhah et Yves-Marie Glo
Intervenant : Sébastien
papa d'une victime
La ministre devrait revenir à Villefontaine dans les semaines qui viennent pour communiquer les résultats de l'enquête administrative aux parents.