Le Paris SG, porté par un grand Ibrahimovic, auteur d'un triplé, s'est qualifié sans peine mercredi pour la finale de la Coupe de France en battant Saint-Etienne (4-1). St Etienne avait néanmoins pu entretenir un temps l'illusion avec un but d'Hamouma.
Malgré les craintes nées d'un calendrier toujours aussi chargé, les Parisiens se sont sortis mercredi sans trop de souci de leur affrontement avec les Verts.Ils le doivent à la grande forme de Pastore, à la bonne entrée de Rabiot, à l'envie de Lavezzi, buteur, mais aussi et surtout à la classe d'Ibrahimovic, auteur d'un triplé.
Le grand Suédois s'est d'abord occupé des chiffres. En transformant un penalty obtenu par Lavezzi, l'ancien Milanais, qui aime décidément martyriser les Verts et Ruffier (déjà 11 buts), inscrivait en effet son 100e but sous le maillot parisien.
Il rejoignait alors au classement Dominique Rocheteau, glorieux ancien du PSG comme des Verts. Mais l'Ange Vert a vite été dépassé et avec la manière.
A la 81e minute, Ibra réussissait en effet un splendide grand pont sur Ruffier et portait alors le score à 3-1. Et dans le temps additionnel, il récupérait un ballon dont le jeune Jean-Kévin Augustin ne savait pas trop quoi faire et lui expliquait le métier en expédiant côté fermé une frappe du gauche qui trompait encore Ruffier.
Le Suédois a montré qu'il était bien meilleur sur la pelouse que dans les couloirs et Laurent Blanc doit espérer que la commission de discipline sera clémente. Quant à Pedro Miguel Pauleta, son record de 109 buts est désormais très fragile.
Avant le récital du Suédois, c'est Lavezzi qui d'une tête lobée sur un énième caviar de Pastore avait redonné l'avantage à Paris (61). Juste après l'ouverture du score d'Ibrahimovic, Saint-Etienne était en effet revenu grâce à Hamouma, qui échappait facilement au marquage sans conviction de Van der Wiel pour tromper Douchez de la tête (25).
Tout n'a pas été parfait côté parisien, notamment pour ses deux latéraux, mais l'essentiel est fait et la prolongation évitée. Blanc a même pu laisser dans le coton Maxwell et Matuidi, entré à un quart d'heure de la fin.