Saint-Georges-de-Reneins : mobilisation des salariés de l'entreprise Gaillon

Les salariés de l'entreprise de plasturgie Gaillon basée dans le Rhône qui veulent reprendre leur usine en coopérative après la décision du propriétaire, VitasheetGroup de fermer le site, menaçaient ce mercredi 15 avril de retenir des cadres du groupe en l'absence de réponses sur leur avenir.

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"Les salariés sont furieux. Ils n'obtiennent aucune réponse aux questions qu'ils ont posées. Nous avons invité la direction à ne pas bouger de la salle de réunion", a déclaré à  l'AFP un représentant du comité d'entreprise, Axel, qui n'a pas souhaité décliner son nom.

Selon des représentants du comité d'entreprise, le groupe Vitasheet a décidé en janvier de fermer l'usine basée à Saint-Georges-de-Reneins, dans le nord du Rhône, avec à la clef environ 58 licenciements sur 68 postes. Ne subsisterait sur le site qu'une antenne commerciale employant un peu moins d'une dizaine de salariés, selon ces mêmes sources. La production de Gaillon serait répartie dans deux usines du groupe confronté à des problèmes de surcapacité de production, en Allemagne et en Italie.

La direction française n'a pu être jointe dans l'immédiat. Vitasheetgroup qui se présente comme "le leader européen de la production de plaques de plastique extrudées sur mesure" est basé au Royaume-Uni mais appartient à un fond d'investissement allemand, Dubag. 
"On ferme une boîte pour ramener du travail en Allemagne mais c'est une entreprise qui fonctionne bien", s'insurge Renaud Billaud, secrétaire général de l'union locale (CFDT) de Villefranche/Saône, syndicat majoritaire dans l'entreprise.

Les salariés souhaitent mettre en place une société coopérative et participative (Scop) ou à défaut négocier des indemnités de licenciement dans le cadre d'un plan social qu'ils chiffrent à 5,4 millions d'euros. Selon des représentants du comité d'entreprise, la direction propose 400 000 euros à partager entre 58 salariés.

"Ils reportent toujours leur réponses à plus tard", s'est indigné auprès de l'AFP un représentant du comité d'entreprise. "Les salariés ont en moyenne 17 ans d'ancienneté. Nous sommes les derniers à faire de l'extrusion de plaque en plastique de forte épaisseur. Les salariés ne retrouveront jamais de travail en rapport avec leurs compétences", s'est alarmé cette même source.

Les salariés de l'entreprise Gaillon sont mobilisés depuis plusieurs semaines : ci-dessous les images de leur action du 16 février 2015.
16/02/2015 -

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