Une fois par an, ERDF réalise la visite aérienne d'une partie de son réseau haute-tension. Ces contrôles permettent de détecter les anomalies ou les besoins d'élagage.
Rapide, fiable, ce survol permet de couvrir une plus grande surface de ligne en un temps réduit. Mais ces sorties, qui permettent d'observer l'état du réseau sur un tiers du territoire puydômois, coûtent 40.000 euros par an. Et à la lumière des défauts relevés, ce sont près de 400000 euros supplémentaires qu'il faut à chaque fois rajouter pour réparer.
Le Puy-de-Dôme est d'ailleurs l'un des départements français qui coûtent le plus cher à ERDF, car seulement la moitié du réseau est enterrée. Et c'est le réseau aérien qui trinque ! Ces cinq dernières années, le groupe a déboursé 175 millions d'euros pour maintenir en état les lignes électriques malmenées par les aléas climatiques.