ASM / RCT : Twickenham, c'est Montferrand !

Plus de 3 000 supporters clermontois sont attendus samedi à Twickenham pour suivre la finale de Champions Cup entre l'ASM et Toulon. Dans les rues de ce quartier londonien, le jaune et le bleu ne laisse guère de place à d'autres couleurs.

C'est devenu une habitude. Quand les phases finales d'une compétition arrive, les supporters clermontois ont une capacité de mobilisation peut-être sans égale sur l'aire européenne. On l'a encore vu samedi à l'occasion de la finale de la Champions Cup organisée à Londres, la capitale anglaise, et surtout son quartier de Twickenham, a été le théâtre d'une nouvelle marée jaune et bleu.

Dans un des pubs qui servaient de points de ralliement à la Yellow Army, Thierry Fraisse, le président de l'interclub des supporters, était tout heureux de voir que les douze avions qu'il avait remplis au départ de Clermont était bien arrivés dans la matinée. "On attend au minimum 3 000 supporters", nous a-t-il dit, "sans compter ceux qui ont pris leurs places en passant par une autre filière que la nôtre". En face, l'opposition paraît bien légère. On ne dira pas qu'il n'y a pas de Toulonnais aux abords du stade de Twickenham mais leur présence se résume à quelques pointes de couleurs rouge et noir ici ou là. A titre de comparaison, quatre avions "seulement" sont partis de Toulon pour acheminer des supporters en Angleterre.
Mais qui mieux que les Clermontois sont bien placés pour savoir qu'un titre ne se gagne pas dans les tribunes mais bien sur le terrain. Samedi, Chouly, Bonnaire, Parra, James et les autres pourront compter sur une Yellow Army venue en force en Angleterre. Une armée jaune et bleue qui a même reçu le soutien des joueurs montferrandais absents de la feuille de match. On a ainsi pu voir Guilford, Malzieu et quelques autres échanger avec leurs supporters autour d'un verre, au coeur du berceau anglais du rugby.

Quant à nos amis anglo-saxons, certains ont choisi d'ajouter les couleurs d'une des deux équipes finalistes sur le maillot de leur club fétiche. Un Anglais a, par exemple, décidé de supporter l'ASM cette année : "I want Clermont to win !", lance-t-il chaleureusement. Quelques secondes plus tard, il reconnait que, l'an passé, il avait supporter Toulon parce qu'il "déteste les Saracens".