Le Salon régional des Mini Entreprises se tenait jeudi à la Grande Halle d'Auvergne. Des "sociétés" à but éducatif gérées par des jeunes en collège, lycée ou dispositifs d'insertion professionnelle sous l'oeil de leurs enseignants.
Dans les allées de ce salon, des dizaines de mini-entreprises sont venues vendre leur produit ou leur service. Lampes de bureau basse-consommation, savons bio, écrase-bouteille ou puzzle, le choix des produits est large, et les vendeurs sont tous très motivés. Normal, ils sont jeunes et dynamiques : ce sont des scolaires. Car une mini-entreprise, c'est ça : une entreprise tout ce qu'il y a de plus normal, sauf que ce sont des scolaires qui sont à sa tête.
A raison de deux heures par semaine sur l'année, les élèves ont du trouver une idée, faire les études de marché, produire et commercialiser leur produit tout en tenant la comptabilité. Les élèves occupent chacun les postes d'une vraie entreprise : il y a un PDG, un DRH, un comptable, un responsable technique, un service client. En gros, ils font parite d'une vraie petite société qu'ils doivent faire prospérer.
En tout, 35 projets sont présentés cette année. Les plus réussis seront sélectionnés pour la finale nationale en juin, à Paris au Ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique, et peut-être pour la finale européenne à Berlin.