Le Parisien-Aujourd'hui en France assure que le président isérois du Medef Pierre Gattaz n'applique pas dans son entreprise Radiall le code de bonne conduite que l'organisation patronale recommande, ce que l'intéressé a immédiatement démenti, son entourage évoquant une "erreur matérielle".
Le Parisien-Aujourd'hui en France assure que le président isérois du Medef Pierre Gattaz n'applique pas dans son entreprise Radiall le code de bonne conduite que l'organisation patronale recommande. L'intéressé a immédiatement démenti, son entourage évoquant une "erreur matérielle".Pour pouvoir affirmer que le patron du Medef appliquerait le "deux poids, deux mesures", Le Parisien s'appuie sur le rapport financier 2014 de Radiall, accessible sur internet et également consulté par l'AFP, montrant que Pierre Gattaz est à la fois mandataire social de cette entreprise et salarié en tant que dirigeant.
Pierre Gattaz y apparait clairement comme étant titulaire d'un contrat de travail. Cette mention figure également dans les précédents rapports financiers (documents
obligatoires pour les entreprises cotées) et consultés par l'AFP. Or cette double responsabilité est contraire aux recommandations du code de bonne conduite mis en place par l'Afep (Association française des entreprisses privées) et le Medef.
Le code stipule en effet : "Il est recommandé lorsqu'un dirigeant devient mandataire social de l'entreprise, de mettre fin au contrat de travail qui le lie à la société".
Dans un communiqué vendredi, "Radiall dément les informations parues ce jour dans Le Parisien-Aujourd'hui en France". "Pierre Gattaz ne bénéficie d'aucun contrat de travail étant mandataire social de Radiall et de Hodiall", précise la société.
Selon l'entourage du président du Medef, la mention d'un contrat de travail entre Pierre Gattaz et Radiall est une "erreur matérielle" qui "se répète" dans chaque rapport financier "depuis des années". "Pierre Gattaz est le dirigeant exécutif de Radiall" et "rémunéré" à ce titre, précise Radiall.