Le Premier ministre a affirmé lundi à Lyon qu'il fallait "trouver une autre solution" au plan social annoncé chez le constructeur de poids-lourds Renault Trucks (groupe Volvo), prévoyant 512 suppressions nettes de postes.
"On ne peut pas accepter le plan qui nous a été présenté. Nous suivons très attentivement cette situation avec le maire de Lyon, Gérard Collomb, avec le président de la Région, Jean-Jack Queyranne et avec le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. En nous disant qu'il faut aujourd'hui trouver une autre solution", a annoncé Manuel Valls cet après-midi, en marge de la signature officielle du contrat de plan Etat Région.
Le chef du gouvernement s'exprimait alors qu'une réunion extraordinaire du comité central d'entreprise de Renault Trucks était en cours à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise, pour présenter les détails du plan social annoncé le 28 avril, le deuxième en un an.Le projet prévoit la suppression de 591 postes et la création de 79 autres, soit une perte nette de 512 emplois, principalement dans les services administratifs de l'organisation commerciale de Renault Trucks à Saint-Priest et Vénissieux.