Treize ans après les faits, l'affaire de la mort du jeune Karim Ounay, est à nouveau jugée, cette fois-ci devant les Assises du Rhône.
Comme cela arrive parfois, c'est un point de droit qui a remis en cause, en cassation, le jugement concernant le tueur du jeune Karim Ounay, le 18 juin 2002, dans le quartier Fontbarlettes, à Valence. Il y a treize ans, en allant fumer au pied de l'immeuble où il résidait, il a été tué par une balle perdue. Cette dernière était tirée par l'arme d'un homme,Samir Bouselouguia, qui venait de se disputer avec un voisin. En tentant de le suivre, et en tirant, la balle avait fauché l'adolescent, mort peu après.
Comme le rapporte notre confrère le Dauphiné Libéré, le procès devant le jury populaire de la Drôme avait eu lieu en 2006 sans la présence du prévenu. Il avait écopé de 30 années de réclusion criminelle.
En 2011, Samir Bouselouguia est rejugé devant la cour d'assises de la Drôme. Sa peine est ramenée à 15 ans. Elle est confirmée en appel.
C'est ce verdict qui a été cassé sur un point de droit. Le procès doit se poursuivre devant la cour d'Assises de Lyon jusqu'à mardi.
A l'époque, le drame avait suscité beaucoup d'émotion. Plusieurs marches blanches avaient été organisées en hommage à Karim.