Le gouvernement a annoncé ce mercredi 24 février l'attribution de 40 postes supplémentaires pour les Parcs Nationaux. Pour les professionnels, il s'agit surtout d'un rééquilibrage, satisfaisant mais insuffisant, qui laisse par ailleurs des questions en suspens
" La France est très regardée et très écoutée dans ce domaine, sur le plan international" assure ce mercredi 24 février la Secrétaire d'Etat en charge de la Biodiversité qui estime qu' "avec ces postes supplémentaires, nous sommes en cohérence avec nos objectifs affichés de protection de la biodiversité, en moyens humains et financiers".
La nouvelle officielle de l'arrivée de renforts a été accueillie avec satisfaction chez l'ensemble des professionnels. "Nous allons enfin pouvoir recommencer à remplir correctement et pleinement nos missions de protection et de prévention" commente Samy Jendoubi, garde-moniteur, qui travaille depuis 20 ans au Parc national des Ecrins et qui ajoute "comme il y a dix anx en fait".
En dix ans, le Parc des Ecrins en Isère a perdu...24 postes et avait tiré la sonnette d'alarme en décembre dernier.
Même tonalité du côté du Syndicat National de l'Environnement : " C'est une bonne nouvelle qui n'efface pas d'un coup toutes les coupes sombres que l'on a subies ces dix dernières années" approuve Frédéric Goulet" c'est en fait un rééquilibrage, et il reste bon nombre de questions en suspens, notamment sur les moyens que va déployer l'Etat pour les zones en protection renforcée".
Car si l'attribution de ces moyens humains supplémentaires n'est pas officiellement actée, sur les 40 nouveaux postes, 20 devraient être affectés aux Aires Marines Protégées, 10 aux nouveaux parcs nationaux qui vont voir le jour...ce qui ne laisserait aux Parcs "historiques" que 10 postes...à se répartir.