La soeur de l'Isérois Bruno Odos réagit après la condamnation de son frère vendredi 5 avril par la cour d'assises spéciale d'Aix-en-Provence. Le pilote, mis en cause dans l'affaire Air Cocaïne, a écopé de 6 ans de prison.
Au téléphone, Christine Odos a du mal à trouver ses mots. Au lendemain du verdict de la cour d'assises spéciale, la soeur de Bruno Odos se dit "abasourdie". "On a l'impression de retomber en apnée", confie la soeur du pilote condamné à 6 ans de prison ferme.
"Le sentiment de la famille proche, c'est une grande tristesse. Et aussi beaucoup de colère", explique Christine Odos. D'autant plus que depuis le retour de Bruno Odos chez lui à Autrans (Isère) en octobre 2015, la famille "avait repris une petite vie normale tout en sachant que l'échéance du procès était là".
La soeur du pilote, qui réside à Sassenage près de Grenoble, n'a pas pu faire le déplacement à Aix-en-Provence où s'est tenu pendant 7 semaines le procès de neuf accusés de l'affaire Air Cocaïne, dont les deux pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret.
"Pour tout vous dire je n'ai presque pas suivi le procès, tellement il était logique pour moi qu'il se termine par un acquittement".
Mon frère est un homme intègre
Bruno Odos, qui comparaissait libre, était "assez confiant dans le déroulement du procès", selon sa soeur. "Depuis hier je n'ai pas eu de nouvelles, je ne sais même pas dans quelle prison il est".
"Mon intime conviction, c'est que mon frère est un homme intègre. S'il était vraiment narcotrafiquant, il ne serait pas revenu à Autrans et il n'aurait pas cherché à être entendu par la justice".Joint également par téléphone, Régis Guillermet, ami proche de Bruno Odos parle quant à lui d'un "coup de massue".
Les avocats des deux pilotes ont prévu de faire appel lundi et de demander leur remise en liberté.