Le 19 octobre 2012, six jeunes militants communistes étaient molestés par une quinzaine d'individus. En première instance, deux des agresseurs, des sympathisants d'extrême droite, avaient été condamnés à quelques mois de prison avec sursis. En appel, leurs peines ont été réduites.
Suite au procès qui s'est déroulé le 6 septembre 2013 au tribunal de grande instance de Grenoble, deux des agresseurs avaient été condamnés à 8 et 6 mois de prison avec sursis et 2.300 euros d'amende pour violences en réunion à l'encontre de deux jeunes militants du Mouvement Jeunes communistes de France.
Les agresseurs ont fait appel du jugement et ont été rejugés le 25 septembre dernier. La cour d'Appel de Grenoble s'est prononcée en confirmant l'amende mais en ajoutant la prise en charge des frais (200 euros à verser par chaque agresseur à chaque victime). Les peines de prison ont été légèrement réduites passant à 4 et 3 mois de prison avec sursis.
Une décision qui "rassure" malgré tout les Jeunes communistes car elle ne laisse pas "ces actes de violence impunis".
Les faits remontent au 19 octobre 2012. Ce jour-là, quatre militants fument une cigarette devant le local des Jeunesses Communistes quand un groupe fait irruption. Il est composé de proches du parti d'Alexandre Gabriac, Les Jeunesses Nationalistes. Les différentes parties se connaissent, certains vont au lycée ensemble. Les insultes pleuvent. Quelques bousculades, mais rien de plus.
Plus tard, la soirée allait prendre une autre tournure. Les jeunes communistes se rendent dans un Pub, rue Denfert-Rochereau, à Grenoble, pour un concert d'un de leurs amis. Les sympathisants d'extrême-droite sont également sur place. Une violente bagarre suit aux abords du bar: un militant communiste a le nez cassé, les autres s'en tirent avec des ecchymoses.