Les surveillants de prisons ont repris jeudi 18 janvier le blocage des établissements pénitentiaires de Riom dans le Puy-de-Dôme et de Moulins-Yzeure dans l’Allier pour réclamer plus de sécurité après plusieurs agressions dont celle de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais.
Les surveillants des centres de Riom (63) et Moulins-Yzeure (03) sont de nouveau mobilisés pour demander plus de sécurité dans l’exercice de leur travail et notamment l’abrogation de l’article 57 de la loi pénitentiaire qui interdit les fouilles systématiques. "C’est un métier qui doit changer" dit Nicolas Machette, du syndicat FO Pénitentiaire "la violence, la société ont changé. On n’est plus adaptés, on a toujours 10 ans de retard dans les moyens de lutte ou d’encadrement des détenus. Même si on est un établissement moderne à Riom nous ne serons jamais à l’abri d’agressions violentes et gratuites vis-à-vis de l’uniforme".
Son collègue Alain Bernard de l’UFAP-UNSA Justice craint lui aussi les agressions : "on a déjà des problèmes avec des gens qui ont des profils psychologiques pas adaptés à la prison et on n’est pas à l’abri, avec tous ces retours qu’il risque d’y avoir de Syrie d’avoir aussi des profils qui n’ont pas leur place dans un établissement comme ça".
Le blocage des prisons empêche les entrées et sorties de détenus et les visites pour la journée.