Ain : un réseau de cambrioleurs d'églises démantelé

A partir d'octobre 2014 et en 2015, une vingtaine de paroisses de l'Ain - dont Saint-Etienne-du-bois, Saint-Jean-de-Niost et Sainte-Julie - avaient été pillées et des vases sacrés volés... L'enquête de la Gendarmerie a conduit à l'arrestation d'un gang qui revendait les objets à des antiquaires.

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Les malfaiteurs sévissaient dans l'Ain, dans le Rhône et dans le Jura. Leurs cibles : des petites églises de villages où étaient dérobés des ciboires et des calices sortis, le plus souvent, des tabernacles. Des objets de valeur parfois inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Dans un premier temps, les soupçons des autorités écclésiastiques se sont tournés vers des groupes satanistes : des hosties étaient volées (parfois en grand nombre : 200 à Saint-Etienne-du-Bois en novembre 2014) et on parlait de profanation plutôt que de vols... Des messes de réparation ont alors été prononcées dans les différents lieux de culte ainsi offensés.

Rites satanistes ou trafic d'objets d'art ?

Devant la multiplication des effractions, l'évéché de Belley-Ars avait même pris des mesures pour protéger le Saint sacrement (corps du Christ symbolisé par l'hostie) : dans les églises, les tabernacles devaient rester ostensiblement vides et ouverts, et les hosties étaient stockées au coffre-fort.

L'hypothèse de gestes crapuleux a toutefois fini par s'imposer car, au fil du temps, ce sont bel et bien les contenants qui disparaissaient et plus du tout les petits pains consacrés...

Un réseau international

La commission d'art sacré du Diocèse et celui des antiquités et objets d'art de Département de l'Ain ont alors travaillé main dans la main pour fournir aux enquêteurs de la Gendarmerie un maximum d'éléments concernant le matériel liturgique envolé.

Avec l'aide de l'Office central de lutte contre le contre le trafic des biens culturels (OCBC), les gendarmes ont remonté la filière et retrouvé chez un receleur un certain nombre d'objets qui pourront être restitués à l'Eglise : l'Ain devrait récupérer un quart de ce qui lui a été volé. Le produit des vols était revendu par des antiquaires en France et ailleurs en Europe. 







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