Le Parquet de Bourg-en-Bresse a ouvert une enquête pour harcèlement sexuel présumé de femmes gendarmes au sein d’une brigade de gendarmerie de l’Ain.
Le parquet de Bourg-en-Bresse a ordonné l'ouverture d'une enquête après deux dépôts de plainte de femmes gendarmes pour des faits de harcèlement sexuel au sein d'une brigade de gendarmerie de l'Ain.
Comme c'est l'usage, une enquête "de commandement" (interne à la gendarmerie), sera également effectuée, a confirmé mercredi le parquet à l'AFP.
Les investigations "devraient permettre de déterminer si les faits sont avérés". Les deux gendarmes mis en cause ne sont plus sur le site provisoirement. Un membre de la famille de l'une des victimes nous a confié que les présumés harceleurs seraient un commandant de brigade qui a été suspendu et un sous-officier actuellement en détachement.
"Les femmes engagées dans les forces de l'ordre doivent pouvoir exercer leur mission sans ce harcèlement sexuel inadmissible ! J'en suis garante", a réagi dans un tweet la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa.
??♀️Les femmes engagées dans les forces de l’ordre doivent pouvoir exercer leur mission sans ce harcèlement sexuel inadmissible !
— ?? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) July 29, 2020
J’en suis garante
La gendarmerie de l’Ain a pris ses responsabilités, la lumière est en train d’être faite #NeRienLaisserPasser https://t.co/07Qxtr7oBY
"La gendarmerie de l'Ain a pris ses responsabilités, la lumière est en train d'être faite #NeRienLaisserPasser", ajoute l'ancienne secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Les femmes représentent aujourd'hui environ 20% des effectifs de la gendarmerie où elles n'étaient pas acceptées avant les années 1970. Jusqu'en 1982, elles faisaient uniquement partie du personnel administratif.