
Il y a un an, un incendie volontaire ravageait l'abattoir Gesler sur la commune de Haut-Valromey (Ain). Un courrier de revendication particulièrement violent avait été adressé à la direction et aux salariés. 4 personnes ont été déférés devant le parquet de Bourg-en-Bresse vendredi 22 novembre.
Dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 septembre 2018, ce sont les voisins de l'abattoir qui ont donné l'alerte. Les pompiers dépêchés sur place sauvereont une partie du bétail qui dormait sur place et quelques zones du bâtiment.
Pourtant le drame est bien là : la structure emploie 80 personnes et se situe en zone rurale dans un village de 700 habitants. De cet abattoir dépendent aussi des éleveurs, des restaurateurs, des charcutiers-traiteurs. Pire que tout, il apparait que sur le site du sinistre de nombreux départs de feu sont relevés : la piste criminelle ne fait aucun doute.
Un groupuscule spéciste revendique l'incendie
D'autant que quelques jours plus tard, un courrier extrêmement violent est adressé à la direction aux salariés : "vous méritez la chambre à gaz, la torture. J'aimerais pouvoir rouvrir Auschwitz, un camp de la mort, pour vous y conduire, avec votre famille et vos 80 salariés de merde afin de faire justice pour tous ces animaux assassinés."
Suite à cela les réactions vont s'enchainer : le président LR de la région, Laurent Wauquiez, a promis une aide d'urgence de 200 000 euros et le Premier ministre -interpellé à l'Assemblée par Damien Abad, député LR de l'Ain- assure que "tout ce qui est permis par la loi pour réprimer ces comportements sera mis en œuvre".
Un an après, c'est à la justice de prendre le relais pour clore un chapitre bien triste de l'histoire du Bugey.
Haut-Valromey : né de la fusion de plusieurs communes
Depuis le 1er janvier 2016, Haut Valromey est une commune nouvelle née de la fusion des communes du Grand-Abergement, d'Hotonnes, du Petit-Abergement et de Songieu, situées dans le département de l’Ain. C'est la plus grande commune du département en superficie.