Depuis quelques années, l'association Arthen-Bugerbivore est aux petits soins pour cette race de chevaux sauvages qui descendent du cheval primitif européen. Ce petit cheval a colonisé le plateau d'Hauteville où il participe à la bonne gestion écologique des lieux.
Les bénévoles de l'association Arthen le savent bien: il faut surveiller l'animal de loin. Le Tarpan, introduit dans l'Ain au début des années 90, est un cheval sauvage et doit le rester si on veut lui conserver son caractère et son patrimoine génétique.
Reconnaissables à leur robes grises avec une raie plus foncée à hauteur de la colonne et parfois des zébrures aux pattes, ces Tarpans jouent un rôle primordial pour l'écosystème. Ils ont seulement besoin d'eau et de broussailles, ce qu'ils trouvent notamment en abondance dans le marais de Vaux.
Une trentaine d'individus
Le Tarpan de l'Ain s’est développé sur trois site: le marais de Vaux, le parc de Tavassieu et le parc de la Mélogne qui accueillent entre 20 et 30 tarpans selon les années.Reportage Franck Grassaud et Arnaud Jacques