Vendredi 27 janvier, avocats et associations dénonçaient les conditions "intolérables" de détention des personnes incarcérées. Une dégradation alarmante causée par le plus important mouvement social de surveillants depuis un quart de siècle. Un détenu incarcéré à Bourg-en-Bresse témoigne...
Du côté de l'Observatoire international des prisons (une ONG française de défense des droits des détenus), on s'insurge également des répercussions sur les droits des détenus : parloirs annulés, promenades suspendues, accès aux soins impossibles... les conséquences humaines sont nombreuses et dans un milieu aussi difficile que la détention, ces privations supplémentaires peuvent vite dégénérer en violences.
Le mouvement de blocage peut "être à l'origine de tensions graves" insiste les portes-paroles de l'OIP. En détention, l'impossibilité d'accéder aux douches, au courrier ou au téléphone sont des éléments importants de la vie courante.
Reportages
La signature, ce vendredi en fin de journée, d'un accord devrait permettre un retour rapide à une situation normale dans les centres de détention.