La Secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes était à Bourg-en-Bresse, ce mardi 21 mars. Juliette Méadel a lancé le Comité Local de Suivi des Victimes d'actes terroristes. 23 personnes sont recensées dans l'Ain.
Dix neuf victimes de l'attentat de Nice, trois de l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier et un blessé à Istanbul sont actuellement suivis dans le Département de l'Ain. L'idée est de leur offrir "un guichet unique" pour les aider. De la prise en charge psychologique à l'aide financière en passant même par la réinsertion dans la vie professionnelle, tout doit être prévu. C'est le but du CLSV lancé par Juliette Méadel.
Interview réalisée par Franck Grassaud et Benjamin Métral
La Secrétaire d'Etat a tenu à mettre en valeur le partenariat déjà engagé dans l'Ain au service de toutes les victimes. Les associations spécialisées dans l'accueil, comme l'AVEMA, travaillent avec les forces de l'ordre et la Justice.
A Bourg-en-Bresse, la prise en charge est même "automatique" au commissariat. Une salariée de l'association gère, par exemple, les dépôts de plaintes des victimes, puis les transmet aux officiers de police judiciaire.
Globalement, la prise en charge concerne les victimes d'actes terroristes, certes, mais aussi les enfants maltraités, les femmes violentées, ainsi que toutes les victimes d'autres infractions pénales.
La Secrétaire d'Etat a voulu saluer l'exemplarité du modèle bressan, qui fonctionne également avec les autorités de la gendarmerie nationale et même du côté du Palais de Justice.