L'Elysée répond au désespoir du producteur de volailles de Bresse de Montrevel (Ain)

L'Elysée a répondu à l'éleveur de Montrevel (Ain) dont le désespoir a fait le tour des réseaux sociaux. En précisant que ses volailles de Bresse n'avaient jamais figuré au menu de la Présidence de la République. Sans minimiser pour autant la portée de son message et la détresse qu'il véhiculait .  

La présidence de la République a réagi au message d' Aloïs Gury, cet éleveur de Montrevel (Ain) dont le message de désespoir a été largement partagé sur Facebook. D'abord par l'intermédiaire de Guillaume  Gomez , son chef de cuisine, qui a démenti ses propos : "Vous ne fournissez pas l'Elysée en volaille de Bresse". Tout en compatissant à sa détresse


Toute la journée de mercredi, les services de l'Elysée ont cherché à vérifier l'origine exacte des volailles de Bresse servies au déjeuner des chefs d'Etat du 11 novembre. Pour parvenir à la conclusion formelle qu'elles ne provenaient pas de l'élevage d'Aloïs Gury. "Nous avons vérifié avec l'abatteur avec qui nous travaillons. Les volailles servies au déjeuner officiel du 11 novembre provenaient de deux éleveurs de volailles de Bresse, Cyril Degluaire  et Thierry Desmaris. Jamais les volailles d'Alexis Gury n'ont été commandées par l'Elysée."
 
Un démenti formel de la Présidence de la République qui vient atténuer le message d'Aloïs Gury, selon lequel ses poulets avaient fini dans l' assiette des grands de ce monde tandis que lui vivait d'un salaire de misère.
 

"Les difficultés du quotidien" 

A l'Elysée, on se défend pourtant d'accabler l'éleveur, dont la détresse a été largement partagée par les réseaux sociaux. "On ne minimise pas que cet homme soit confronté aux difficultés du quotidien. Ce qui est aussi la réalité de beaucoup d'éleveurs". 

On fait valoir ici que les Etats généraux de l'Alimentation, qui devaient déboucher sur un nouveau système de fixation des prix, n 'avaient toujours pas abouti aux améliorations escomptées. Les effets pour les producteurs ne sont toujours pas "palpables", admet-on en haut lieu alors que la filière professionnelle "volaille" est "la mieux structurée".   

La conseillère en agriculture de l'Elysée a pu s'entretenir jeudi matin au téléphone avec Aloïs Gury. Elle a évoqué avec lui sa situation personnelle. Ils ont fait ensemble un point sur l'ensemble des aides auxquelles il pouvait prétendre.

Nous avons contacté Aloïs Gury jeudi matin pour connaître les conclusions de cet entretien. Sans réponse de sa part.



 
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