Un homme de 27 ans, habitant dans l'Ain, a été mis en examen le 2 janvier 2021 à Monbazillac, près de  Bergerac, pour homicide involontaire après la mort par balle d'un jeune du même âge jeudi, lors d'un réveillon sous le thème d'une série télévisée de gangsters, a-t-on appris de source judiciaire.

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Après la mort d'un jeune homme à Monbazillac, lors du réveillon de la Saint-Sylvestre, un homme originaire de Dordogne mais demeurant dans l'Ain, a été mis en examen pour homicide involontaire, aggravé par la circonstance de violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence, a indiqué la procureure de la République à Bergerac Odile de Fristch. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. 

Le drame s'est déroulé en début de soirée, vers 21h30. La victime, un jeune homme de 27 ans, a été tuée par arme à feu. Domicilié à Agen, il a été touché au thorax et est décédé sur place, sans avoir pu être ranimé par les secours. Les premiers éléments de l'enquête ont avéré l'absence de caractère intentionnel de l'homicide, le tireur pensant l'arme déchargée, a-t-on précisé de même source.

Une soirée déguisée qui vire au drame

Plusieurs jeunes d'une vingtaine d'années, anciens camarades de lycée, s'étaient retrouvés jeudi 31 décembre dans une maison de Monbazillac, pour une fête déguisée, inspirée de la série télévisée britannique à succès "Peaky Blinders" sur des gangsters dans les années 1920. Quatre armes avaient été apportées par des participants et ont été manipulées par les jeunes lors de séances de photos rejouant des scènes de la série. 
C'est de l'une de ces armes, un fusil de chasse semi-automatique de calibre 12 appartenant au père du tireur - qui a également été entendu - qu'est parti le coup mortel. L'arme avait pourtant été actionnée plusieurs fois auparavant dans la soirée, sans qu'aucun coup ne parte. 

Mais cette arme n'avait pas été nettoyée ni utilisée depuis une longue période, avait été stockée dans des conditions qui pourraient avoir altéré son mécanisme, jusqu'à ce que plusieurs manipulations successives lors de la soirée la dégrippent, selon l'hypothèse privilégiée par l'enquête, dans l'attente d'une expertise balistique, a précisé le parquet.

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