Le premier tueur en série officiellement désigné comme tel en occident à sévi au XIXe siècle dans l'Ain. Il s'appelait Martin Dumollard. Son histoire est à découvrir dans le documentaire "Tueurs en série, aux origines du mal".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

1. Parce que c'est en France qu'a été identifié le premier tueur en série de l'Europe occidentale

C'est dans le département de l'Ain que l'on trouve trace du premier tueur en série officiellement reconnu comme tel en Europe occidental. Il s'appelait Martin Dumollard. Condamné à la peine de mort et exécuté à Montluel en 1862, on lui reconnaît officiellement 12 victimes (assassinats ou tentatives d'assassinat) mais le nombre de femmes tuées par celui qu'on surnommait "l'assassin des bonnes" est sans doute plus élevé. Martin Dumollard s'attaquait à des jeunes filles sans attache, en quête de travail, qu'il recrutait sur le pont de la Guillotière à Lyon. Convaincues par ses propositions professionnelles, elles partaient alors avec lui en direction de la Dombes sans savoir alors qu'elles vivaient leurs dernières heures. Chez le couple Dumollard (sa femme a été condamnée pour complicité à 20 ans de travaux forcés), les enquêteurs ont retrouvé des milliers d'effets personnels des jeunes femmes, parfois violées, toujours atrocement mutilées et dénudées. Dans un premier temps, l'appât du gain semblait être leur motivation, certaines affaires avaient vocation à être revendues. Mais, plus tard, en étudiant le profil psychologique du personnage, une forme de crimes fétichistes est apparue.


2. Parce que la police technique et scientifique est née à Lyon au début du XXe siècle

Si la région, devenue aujourd'hui Auvergne-Rhône-Alpes, compte dans son histoire des chapitres sombres écrits par les premiers tueurs en série recensés en France, elle s'est également illustrée en accueillant le premier laboratoire de police scientifique au monde. Il a été créé à Lyon en 1910 par le médecin légiste Edmond Locard. Il est le premier à avoir préconisé la préservation des scènes de crimes et leur analyse minutieuse. Ses travaux et sa méthodologie sont très vite devenus une référence à travers le monde, au point que J. Edgar Hoover, patron du FBI, envoya à Lyon son adjoint dans les années 1930 pour être formé par le père fondateur de la police scientifique.

3. Parce que Joseph Vacher a inspiré Bertrand Tavernier pour son film "Le juge et l'assassin"

Joseph Vacher, surnommé "le tueur des bergers" ou le "Jack l'éventreur du sud-est", serait à l'origine de la mort violente d'une cinquantaine de personnes mais il n'en a reconnu que onze. Né à Beaufort en 1869, il a été exécuté 29 ans plus tard à Bourg-en-Bresse. On trouve traces de son parcours criminel dans le Var, la Côte d'Or, la Savoie, l'Ain, la Drôme, l'Ardèche, la Sarthe, l'Allier, la Haute-Loire, le Rhône et dans son département natal, l'Isère. Au moment de son procès, devant la cour d'assises de l'Ain à l'automne 1898, la question de son état mental a été soulevée. Il a finalement été jugé pleinement responsables de ses actes même s'il a essayé de se faire passer pour fou à la barre. En 1976, Joseph Vacher et le juge Fourquet, qui l'a traqué en ne lésinant pas sur les moyens, ont largement inspiré Bertrand Tavernier pour l'écriture de son film "Le juge et l'assassin". Joseph Bouvier était incarné par Michel Galabru, César du meilleur acteur pour son interprétation, tandis que Philippe Noiret donnait son visage au juge Rousseau.

 

Tueurs en série, aux origines du mal
Ce film est un voyage dans le temps, sur les traces de véritables monstres ayant marqué l’histoire judiciaire du pays, mais aussi une forme d’enquête de terrain passionnante, où le spectateur se verra projeté sur les traces de ces tueurs en série, aux côtés de policiers, psychologues, enquêteurs, historiens et profileurs. Le film aborde l’évolution des méthodes et des techniques de la police scientifique sur plus de deux siècles.

  • Réalisé par Stéphane Ganzotto (coproduction Camp de base production / France 3 Auvergne-Rhône-Alpes)
  • Durée : 52'
  • Diffusion : le lundi 26 mars 2018 après le Soir 3 (23h40) sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information