L'un, Bruno Odos, est originaire du Vercors. L'autre, Pascal Fauret, du Rhône. Les deux pilotes sont bloqués en République Dominicaine depuis 18 mois, depuis leur arrestation lors de la découverte de 25 valises de cocaïne dans un jet. Ce lundi 22 septembre, leur procès doit enfin débuter.
On ne parlait plus d'eux depuis le mois de juin. Il y a trois mois en effet, Bruno et Pascal ont été remis en liberté conditionnelle, avec interdiction de quitter la République dominicaine. Aujourd'hui, leur procès débute. Les deux pilotes clament toujours leur innocence mais ils risquent de 10 à 20 ans de prison
Joint par RTL, Bruno Odos, l'Isérois, espère que la justice dominicaine reconnaîtra "qu'on n'a rien à voir là-dedans" et qu'ils retrouveront la liberté pour rentrer en France. Pour lui, "cette histoire, ce n'est pas la nôtre. 18 mois, c'est très long, sans voir nos famille, nos enfants. C'est une expérience que je ne souhaite à personne. Il est temps que ça cesse."
C'est en mars 2013 que cette histoire a commencé sur l'aéroport de Punta Cana. Un jet, de type Falcon 50, au départ pour Saint-Tropez, est stoppé. A bord, il y a quatre Français: Bruno et Pascal; un membre d'équipage, Alain Castany et un passager, Nicolas Pisapia. 700kg de cocaïne seront finalement découverts dans l'appareil.
Récit Xavier Schmitt
Immatriculé au nom du lunetier Alain Afflelou, l'avion avait été affrété par la société de Pierre-Marc Dreyfus, basée sur l'aéroport de Lyon-Bron (Rhône). Ce dirigeant a depuis été mis en examen en France pour "importation de stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs et direction d'un groupement en vue de l'importation et du trafic de stupéfiants et blanchiment".