Akram Khan et Israel Galván se sont rencontrés grâce à la danse. C'est aussi la danse qui les unit jusqu'au 7 juin à la MC2 de Grenoble. Pourtant, Akram et Israel ne dansent pas pareil, n'ont pas les mêmes racines, les mêmes inspirations... Sur scène, ils se rapprochent.
Reportage. Le kathak pour l'un, le flamenco pour l'autre. Le nord de l'Inde pour l'un, l'Espagne pour l'autre. Akram Khan et Israel Galván sont si loin, si proches. Pourtant, quand on découvre la mise en scène de TOROBAKA, on pense assister à un combat. Dans "l'arène", les deux hommes se toisent puis ils affichent leurs ressemblances: frappes au sol, mouvements circulaires des bras, moments de partage avec les musiciens. Les danseurs apprennent l'un de l'autre sous les yeux des spectateurs emballés. Le bouche à oreille a fait son effet et la MC2 affiche presque complet pour les dernières représentations. Assister à une rencontre, à un dialogue aussi étonnant est un privilège!Reportage Damien Borrelly et Grégory Lespinasse
Intervenants : Akram Khan, Chorégraphe-danseur anglo-bangladais; Israël Galvan, Danseur-chorégraphe espagnol