Loin du trafic de drogue et du grand banditisme, un ancien policier hollandais s’est pris de passion pour les ânes vieillissants et maltraités. Il aimerait trouver des bénévoles pour l’aider à s’occuper des 87 ânes de son refuge situé à Gipcy dans l’Allier.
Il y a un peu plus de 10 ans, Walter Golsteijn décide de changer radicalement de vie. Ancien policier hollandais, il plaque tout et vient s’installer en France, à Gipcy dans l’Allier. Là, il choisit de se consacrer à la protection des ânes abandonnés, vieillissants et maltraités. "Si l’on m’avait dit que je ferai cela. J’aurai dit : vous êtes fou. Ce n’est pas moi ça !" dit-il.
Un virage à 180 degrés. En effet, le trafic de stupéfiants, le grand banditisme et les homicides ont occupé 25 ans de sa vie. "C’est un monde très dur avec des grands criminels qui n'aiment pas les policiers alors que les ânes ont vraiment un côté très doux" explique Walter Golsteijn.
En 2006, il a recueilli son premier âne. Aujourd’hui, il en héberge quatre-vingt sept. "Ces animaux sont un peu mes enfants, je connais toute leur histoire. Je les soigne et je m’occupe d’eux tous les jours" précise-t-il.
Au fil du temps, il a fondé le refuge Aide aux ânes qu’il gère seul. "J’ai toujours protégé les plus faibles. Par exemple, quand je vois un garçon de 10 ans qui est battu par trois garçons de 14 ans, j’interviens et je protège le petit. Pour les ânes c’est exactement pareil. Si je vois les ânes dans des conditions terribles je veux les aider" explique-t-il.
Walter Golsteijn consacre tout son temps à ses ânes. Mais faute de place et de financement suffisant, il lui est aujourd’hui impossible d’accueillir de nouveaux animaux. Il souhaiterait être épaulé par des bénévoles et en appelle à la générosité des gens pour l’aider dans sa mission.