L’abattoir de Monteignet-sur-l’Andelot, dans l’Allier, était menacé. Huit éleveurs ont décidé de s’associer pour sauver la petite structure qui accueille professionnels mais aussi particuliers.
L’abattoir de Monteignet-sur-l’Andelot, près de Gannat, dans l’Allier revient de loin. Ce service de proximité a, en effet, failli disparaître faute de repreneur. Pour permettre la poursuite de l’activité, 8 éleveurs se sont associés. Ils ont signé une convention avec les anciens gestionnaires qui leur mettent à disposition locaux et matériel.
"Sans cet abattoir, les choses auraient été difficiles pour nous, petits éleveurs », explique Julien Rieuf, Président de l'Association d'abattage de volailles de ferme d'Auvergne. « Les abattoirs les plus proches sont situés dans le nord de l’Allier, dans la Loire et le Cher. Nous n’avions pas d’autre solution », précise-t-il.
Petits éleveurs mais également particuliers viennent, ici, pour faire abattre leurs bêtes. Contrairement aux grosses structures, tout le monde peut venir et apporter seulement quelques animaux. « Dans les autres abattoirs c’est un peu plus compliqué. Il faut, en effet, amener des lots plus importants. Moi, par exemple, j’apporte des lots d’une cinquantaine de poulets au maximum », indique Adelaïde Giraud, éleveuse.
L’abattoir ouvre ses portes une fois par semaine et assure la prise en charge de plusieurs centaines d’animaux par jour.