Le jugement a été rendu mardi 28 janvier aux alentours de 14 h 30 : l’union syndicale de la CGT de l’Allier a été condamnée après des manifestations non déclarées en 2018 et 2019. Le syndicat pense faire appel de la décision.
L’union départementale de la CGT de l’Allier a été condamnée mardi 28 janvier, aux alentours de 14 h 30 par le tribunal de Montluçon. Un jugement qui fait suite aux manifestations non déclarées en 2018 et en 2019.
16 000 euros d'indemnisation à la société d'autoroute APRR
Pour la manifestation du 11 avril 2019, l’union départementale n’est pas considérée comme organisatrice donc la relaxe a été prononcée.Pour les deux autres manifestations mises en cause, celles du 30 mars 2019 (à Montluçon) et du 19 avril 2018 (à Montmarault), l’union départementale a été condamnée sur la totalité des chefs d’accusation. 10 000 euros d’amende avec sursis pour la manifestation du 30 mars. Pour les dégâts causés sur le rond-point de Montmarault, le syndicat a été condamné à verser un euro symbolique au conseil départemental, et à 16 000 euros d’indemnisation à la société d’autoroute APRR (qui avait demandé au préalable, en tant que partie civile, 24 000 euros).
"On fera sûrement appel de la décision"
« On est amères, explique Laurent Indrusiak, secrétaire confédérale de la CGT. Il n’est pas question d’accepter que l’action syndicale soit brimée. C’est une décision politique dans une période particulière où il y a de fortes mobilisations. Le contexte a forcément pesé dans les décisions.On fera sûrement appel on va prendre le temps de réfléchir et de relire le jugement ».
Des militants s'étaient rassemblés devant le palais de justice de Montluçon pour soutenir le syndicat.