Avec la fermeture du zoo aquatique Marineland à Antibes (Alpes-Maritimes) ce 5 janvier se pose la question du futur des orques et des salariés. Une centaine de militants de l'association One Voice a manifesté devant le parc pour dénoncer le manque d'anticipation de la structure et demander des solutions de sanctuaires pour les animaux.
Le dernier spectacle à Marineland n'a pas été de tout repos : il a été le théâtre de provocations, avec des gestes peu amicaux échangés entre des militants de la cause animale et certains spectateurs. "C'est le dernier spectacle, ça fait dix ans qu'on vient. Dix ans ! On a gagné," exulte une militante, parmi la centaine de personnes réunie à l'entrée du parc à l'appel de l'association pour le respect du bien-être animal One Voice.
Tous veulent montrer leur colère face au mauvais traitement subi par les animaux et à leurs conditions de captivité. Parmi les militants, on trouve Jean-Paul. "J'ai pu amener mes petits-enfants [à Marineland], c'était de l'inconscience. Aujourd'hui, j'ai pris conscience que c'était une aberration totale," avoue-t-il.
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"Ce n'est pas terminé"
Mais pourquoi manifester alors que le parc est en passe de fermer ? "Ce n'est pas terminé, clame Muriel Arnal, la présidente de One Voice. Les animaux sont encore là, on ne sait pas où ils vont être envoyés. Les salariés sont encore là, et on ne sait pas ce qu'ils vont devenir."
Aujourd'hui, tout est en suspens alors que Marineland a le projet de fermer depuis des années. Et ils n'ont rien prévu.
Muriel Arnalprésidente et fondatrice de One Voice
"On espère qu'ils vont prendre une décision et mettre les animaux dans un sanctuaire. Ce n'est pas une utopie, ça existe, c'est réel et c'est la seule chose qu'on souhaite maintenant," résume une militante. L'association propose notamment de transférer les orques antibois en Nouvelle-Écosse, au Canada.
Avec Dominique Poulain.