Un jeune d’une vingtaine d’années a été interpellé puis placé en établissement psychiatrique jeudi 13 janvier à Montluçon dans l’Allier. Sur les réseaux sociaux, le jeune homme avait menacé de commettre une tuerie de masse dans un établissement scolaire.
Jeudi 13 janvier, les policiers de Montluçon (Allier) ont interpellé un jeune homme d’une vingtaine d’années qui menaçait de commettre une tuerie de masse dans un établissement scolaire. Les forces de l’ordre racontent, confirmant une information du quotidien La Montagne : « Un internaute s’est présenté chez nous. Il a vu sur les réseaux sociaux un post où le jeune homme se mettait en scène avec une arme de poing. Il vantait une tuerie de masse des Etats-Unis. Il disait qu’il allait faire comme les auteurs de ce massacre en se présentant avec l’arme et des munitions ». Le jeune majeur aurait accompagné son post d’un message pour le moins inquiétant : « Je vais agir à la manière d’Harris et Klebold. Je suis désolé pour les proches que je vais blesser. »
Des références à la tuerie de Columbine
L’auteur du post fait ainsi référence aux deux responsables du massacre du lycée de Columbine à Littleton, dans le Colorado (Etats-Unis), qui avait fait 13 morts en 1999. Eric Harris et Dylan Klebold avaient ouvert le feu sur d’autres lycéens. Alarmé par ces mots, l’internaute s’est rendu immédiatement au commissariat pour faire part de sa découverte aux enquêteurs, qui identifient rapidement l’individu : « Il est un peu perturbé et connu de nos services, pas pour des faits majeurs mais on a déjà eu affaire à lui », raconte la police. Les enquêteurs se rendent alors au domicile familial, où ils trouvent l’auteur de ces menaces et l’interpellent sans difficulté. Aucune arme n’a été découverte.
L'individu hospitalisé
Le jeune homme a ensuite été conduit à un examen psychiatrique : « Le psychiatre décrète qu’il doit être hospitalisé car il souffre de troubles et qu’il est potentiellement dangereux. A ce jour, il est pris en charge à l’hôpital de Montluçon. C’est toujours difficile pour nous de différencier la menace en l’air de la menace sérieuse, alors, on prend toujours ça très au sérieux. A ce jour, il n’est pas passé à l’acte, mais on ne sait pas ce qui peut se produire », constatent les policiers. Ce constat a donné lieu à une procédure d’hospitalisation d’office.