Les chefs d'établissement scolaires, ainsi que les inspecteurs du département de l'Allier ont fait leur rentrée, une semaine jour pour jour avant celle des élèves. Près de 200 personnes étaient conviées à une après-midi de travail au Centre National du Costume de Scène de Moulins.
Une rentrée sous le signe de la culture. C'est le souhait du Président de la République, mais aussi celui du rectrice de l'Académie de Clermont-Ferrand, Marie-Danièle Campion. « C’est un symbole d’alliance éducative. Pour lutter contre la barbarie, contre l’absolutisme, quoi de mieux que la culture, qui ouvre les esprits, qui ouvre les cœurs, qui ouvre à la sensibilité et à la réflexion permanente ».
Budget annoncé en hausse et ministère prioritaire : peu d'ombres au tableau pour l'Education Nationale en cette rentrée. Mis à part la disparition des emplois aidés des communes qui servaient à accompagner les élèves durant le temps périscolaire. Les établissements eux sont épargnés, comme le précise Annie Derriaz, inspectrice de l'académie de l'Allier : « Les contrats aidés dévolus à l’Education Nationale sont spécifiquement et majoritairement utilisés pour accompagner les élèves porteurs de handicaps et pour l’instant nous travaillons comme les autres années à faire en sorte que ces élèves là, sur notification de la MDPH, aient un accompagnement humain quand il est nécessaire. »
Du côté des chefs d'établissement, du primaire et du secondaire, le moral semble être au beau fixe, comme celui de Frédéric Bromont, proviseur du Lycée Jean-Monnet d'Yzeure. « Aujourd'hui les résultats aux examens sont très satisfaisants mais on a encore quelques marges de progression et évidemment, surtout sur le post-bac. Ça fait partie des choses sur lesquelles on doit continuer à travailler et s’interroger pour faire évoluer les choses dans le bon sens c’est-à-dire qu’un maximum de lycéens puissent accéder au moins à une licence. »
Au programme des discutions aussi, notamment la sécurité dans les collèges et lycées. Et en coulisses, la crainte d'une mobilisation lycéenne en cas de mouvement social.