Moulins : l’ex député de l’Allier Jean Gravier jugé aux assises

Le procès de l’ancien député-maire de Villebret Jean Gravier a débuté ce jeudi 14 décembre aux assises de l’Allier, à Moulins. En 2016, il avait tiré sur un aubergiste de Saint-Genest et l'avait touché en pleine tête. Il encourt jusqu’à 15 ans de prison.
 

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Aux assises de l’Allier, à Moulins, le premier jour du procès de l’ancien député-maire Jean Gravier a eu lieu ce jeudi 14 novembre. Il est jugé pour avoir tiré sur Jean-Luc Aït-Mamaar le 26 juillet 2016, l’atteignant en pleine tête. La victime, un aubergiste de Saint-Genest, est restée plusieurs mois dans le coma, et garde des séquelles à vie. Il se déplace aujourd’hui dans un fauteuil roulant. Sa famille, présente à ses côtés, souhaite comprendre le pourquoi d’un tel geste : « Cela fait 3 ans et demi qu’on vit au rythme de ses rechutes et de son état de santé, donc on veut avoir des réponses sur pourquoi notre vie s’est arrêtée le 26 juillet 2016 », explique Jennifer Aït-Mamaar, fille unique de la victime.

L’accusé Jean Gravier, comparaissait libre. Il est apparu le visage grave et l’allure raide. Les faits se sont déroulés alors qu’il était venu boire un verre à l’auberge de la victime, sous l’emprise d’alcool et d’antidépresseurs. Il encourt jusqu’à 15 ans de prison pour violence volontaire ayant entrainé une infirmité permanente. Si l’ancien député reconnait être l’auteur du coup de feu, il affirme en revanche ne jamais avoir eu l’intention de blesser Jean-Luc Aït-Mamaar. Cette intentionnalité est la principale ligne de défense de son avocat Jean-Hubert Portejoie : « Avait-il conscience qu’il était susceptible de blesser la partie civile ? C’est cette notion de conscience et de volonté qui seront au cœur des débats pendant deux jours ». Au début de l’audience, Jean Gravière a exprimé le regret d’avoir « dévasté la vie » de l’aubergiste. Il a demandé pardon à la victime.

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