Une petite équipe installée dans l’Allier a préparé 7 véhicules qui participeront à la 40ème édition du Paris-Dakar, le départ aura lieu le 6 janvier prochain à Lima, au Pérou. Ces bolides devront affronter les conditions extrêmes de la course mythique.
A Varennes-sur-Allier (03), le garage de Christian Kobloth est en effervescence. Cet atelier bichonne des véhicules qui seront sur la ligne de départ du Paris-Dakar. La course emblématique débutera le 6 janvier prochain à Lima, au Pérou.
Cette année, le garage de l’Allier a préparé sept bolides : trois 4 x 4 et quatre buggys, ce sont des véhicules légers tout terrain à deux places. Moteurs, freins, pneus… Les mécaniciens ont passé minutieusement au crible ces véhicules.
Ces bolides vont avaler 9000 kilomètres et traverser en plus du Pérou, la Bolivie et l’Argentine. Les conditions de course seront extrêmes mais les difficultés ne seront pas les mêmes que lors des précédentes éditions africaines.
« Le gros soucis avec des régions comme l’Amérique du sud, c’est l’altitude. Il peut y avoir beaucoup de problèmes au niveau de la gestion du moteur. Il faut des réglages différents parce que l’on perd énormément de puissance avec l’altitude », explique Julien Kozuch, mécanicien.
Cet atelier prépare les véhicules pour des courses depuis près de 20 ans. Les bolides en lice pour la compétition du Paris-Dakar sont déjà au Pérou. L’équipe de mécaniciens auvergnats s’apprête à s’envoler pour l’Amérique du Sud. Pendant la course, leurs conditions de travail seront plus ardues : « A l’atelier, nous avons tout ce qu’il faut, il ne nous manque jamais de clés ou d’outils. Là-haut, il manque toujours le petit truc, la petite pièce. Il faut faire avec et se débrouiller, c’est le système D », confie Julien Kozuch.
Cette 40ème édition s’annonce corsée et exigeante pour les aventuriers du volant qui devront affronter les dunes brûlantes sud-américaine.