A Moulins, le cimetière est équipé depuis le mois d’avril d'une borne interactive. Elle permet de retrouver facilement l'emplacement de la tombe d'un défunt ou d'une personnalité de la ville.
Depuis le mois d’avril, le cimetière de Moulins, est doté d’une borne interactive. Depuis l'installation, le compteur interne de la borne a enregistré 200 utilisations. Jean-Michel Moreau, adjoint au maire de Moulins chargé de l’éducation et des nouvelles technologies, explique : « Pour chaque défunt, il y a un QR code. Si vous le scannez, on va vous donner le plan et quelques considérations sur le défunt. Vous pouvez aller voir la tombe, relire les informations sur votre téléphone »
Un outil de renseignement
Pour le moment 9 600 des 11 000 concessions du cimetière sont répertoriées. Un chapitre est consacré au carré militaire, un autre aux personnages célèbres de Moulins, mais la plupart des requêtes concernent la recherche de la tombe d’un proche. Jean-Michel Moreau poursuit : « Il y a de temps en temps des gens qui cherchent, qui savent que quelqu’un repose dans un cimetière mais qui évidemment ne connaissent pas l’emplacement. Au niveau numérique c’est plus intéressant et c’est disponible dès que les gens arrivent ».
Un écran imaginé en interne
Un développeur informatique de la ville de Moulins a imaginé le programme. Il avait déjà créé le système de gestion des concessions du cimetière. Martial Ahbou, développeur de systèmes d’information, souligne : « C’est un système de gestion des concessions du cimetière. C’est aussi un produit fabriqué maison qui nous a donné la possibilité de réaliser l’écran. L’écran va chercher les informations dans le programme. Si on avait acheté cela, on n’aurait pas pu avoir autant de simplicité pour le développer ».
Des jardiniers moins sollicités
Les jardiniers qui entretiennent le cimetière sont aussi satisfaits : ils ne sont plus dérangés aussi souvent. Jean-Louis Arnaud, jardinier à la Ville de Moulins, indique : « Avant, on était sur le terrain, on pouvait faire de la tondeuse ou de la débroussailleuse. Dès que cela bornait à la barrière, il y avait besoin de donner un renseignement donc on était obligés de se déplacer pour ouvrir la barrière ou donner le renseignement auprès des personnes ».
Le développement du système est revenu à un peu plus de 6 000 euros : il en aurait coûté près de 20 000 euros en externe. Prochaine étape envisagée, la possibilité d’enregistrer l’itinéraire jusqu’à la tombe recherchée.