Mardi 19 septembre, un important dispositif de sapeurs-pompiers a été mis en place dans l’Allier. En début d’après-midi, une dizaine d’enfants d'une école primaire ainsi que leur instituteur se sont plaints de maux de tête. Ils ont été victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone.
« La situation n’inspire pas d’inquiétudes » : c’est ainsi que résume Vincent Vallet, le directeur de cabinet de la préfète de l’Allier. Ce mardi 19 septembre, en début d’après-midi, des élèves de l’école primaire de Montaigu-le-Blin, dans l’Allier, ont été pris de « maux de tête prononcés », ainsi que leur instituteur. La directrice a contacté les sapeurs-pompiers et le maire de la commune. Très vite, en lien avec la préfecture, un important dispositif de secours s’est mis en place.
60 sapeurs-pompiers mobilisés
Vincent Vallet indique : « De gros moyens ont été déployés : une soixantaine de sapeurs-pompiers, des équipes du SMUR et l’hélicoptère HéliSmur. Très vite, l’hypothèse d’une intoxication au monoxyde de carbone a été retenue. Ce n’est pas la première fois que cela se passe dans cette école. Il y a plusieurs années, une gazinière défectueuse avait déjà occasionné une intoxication ». Une dizaine d’enfants âgés de 6 à 10 ans ont été pris en charge. « Certains ont fait l’objet d’une oxygénation sur place, afin de faire baisser le taux de monoxyde. Aucun enfant n’a été hospitalisé. A 17 heures, un seul enfant était encore sous oxygène. Les autres étaient dans un état rassurant » raconte le directeur de cabinet. Les enfants devraient regagner leur foyer enfin de journée.
Une enquête pour déterminer l'origine de l'intoxication
L’hypothèse de l’intoxication alimentaire a été rapidement écartée car des enfants qui n’avaient pas mangé à la cantine ont présenté des symptômes. La préfecture a « regardé de très près l’évolution de la situation » mais n’a pas déclenché pour autant de cellule de crise, car il n’y a pas eu d’hospitalisation. Dans l’école, une enquête devra déterminer les causes de l’intoxication au monoxyde de carbone. Selon la préfecture, l’école pourrait être fermée le temps des investigations. Le dispositif de secours est encore sur place en cette fin d'après-midi, le temps que la situation redevienne normale.
