Une mère soupçonnée d’avoir tué sa fille de 7 ans dans l’Allier

Mercredi 1er février, une fillette de 7 ans a été retrouvée morte à Saint-Loup, dans l’Allier. Les enquêteurs privilégient la thèse de l’infanticide. Sa mère, principale suspecte, est hospitalisée.

Ce mercredi 1er février, une fillette de 7 ans a été retrouvée morte dans une maison de la commune de Saint-Loup, dans l’Allier. Les enquêteurs privilégient la thèse de l’infanticide. Le procureur de la République de Cusset, Eric Neveu, confirme les informations du quotidien régional La Montagne : « Les faits se sont déroulés ce matin. Quelqu’un a découvert les deux corps dans la maison. A priori sa mère aurait commis l’homicide. La mère a tenté de mettre fin à ses jours après avoir vraisemblablement tué sa fille, avec une arme blanche. Elle n’a pas encore été auditionnée ». Le drame a eu lieu "dans un contexte douloureux de séparation" qui aurait été mal acceptée par la mère, selon le procureur, interrogé par l'AFP.



Une enquête menée par les gendarmes

Le procureur de la République de Cusset précise l’état de santé de la suspecte, une femme âgée de 38 ans : « La mère est actuellement en soins à l’hôpital de Moulins. Une fois que les soins auront été finis de lui être prodigués, elle sera placée en garde à vue. Son pronostic vital n’était pas engagé. Elle avait quelques brûlures ». L’enquête est confiée à la brigade de recherches de Vichy. Il s’agit d’une enquête de flagrance pour homicide aggravé et homicide par ascendant sur mineur de 15 ans.

Ici c’est la consternation, il n’y a pas de mots.

Gérard Longeot, maire de Saint-Loup

Gérard Longeot est le maire (SE) de Saint-Loup. Il a souvent côtoyé la mère de famille. Joint au téléphone, il raconte, ému : « Je connais très bien la maman de la petite fille qui est décédée. Elle habite Saint-Loup. C’est la présidente de l’amicale laïque. Elle est très investie dans la commune. Elle adorait sa fille par-dessus tout ». Dans le village qui compte moins de 600 habitants, c’est l’incompréhension qui règne. Le maire indique : « Dans la commune personne ne comprend. Ici c’est la consternation, il n’y a pas de mots. Tout le monde est désolé. Je savais que le couple vivait une séparation, depuis 3 mois environ. J’avais des contacts avec elle, et peu avec le papa. C’est une séparation qui ne se passait pas bien mais rien ne laissait présager un tel drame ». La fillette était scolarisée dans la commune. Dès jeudi 2 février à 8 heures, une cellule psychologique sera mise en place à l’école.

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