Selon une information révélée par La Montagne, la clinique de la Pergola à Vichy a été mise en examen pour homicide involontaire mercredi 26 juillet. En octobre 2012, Audric, âgé de 4 ans, décédait sur le chemin du retour après une opération des amygdales dans l'hôpital.
Presque 5 ans après les faits, la clinique de la Pergola voit sa responsabilité engagée en tant que personne morale dans le décès du petit Audric pour homicide involontaire, "sur la base d'une expertise du Pr Gilain qui conclut à la négligence fautive de la clinique", explique Me Gilles-Jean Portejoie, avocat de la famille et contacté par France 3 Auvergne.
Le jeune garçon avait 4 ans à l'époque des faits. En octobre 2012, il venait se faire opérer des amygdales dans l'hôpital. Peu après sa sortie, sur le chemin du retour, il a eu une hémorragie et n'a pu être réanimé.
La Montagne cite ainsi un complément d'expertise rendu mi-juillet et demandé par le juge d'instruction qui affirme « que "les chances de survie de l'enfant auraient été possibles en cas de maintien sous surveillance à la clinique", même s'il "est difficile d'affirmer que cela aurait pu éviter le décès" ».
"À la Pergola, il n'y avait pas de tensiomètre pour les enfants. Ils n'ont alors pas pris sa tension qui était très faible. S'ils l'avaient fait, c'est ce que relève le Professeur Gilain, on l'aurait surement gardé", indique Me Gilles-Jean Portejoie.
Il poursuit : "La famille s'est toujours battue. Quatre ans et demi de procédure, c'est long. La première expertise était ambiguë. Mais ils ont toujours pensé que la seule responsable était la Pergola. C'est une vraie satisfaction."
Ainsi selon lui, "il est difficile que la Pergola puisse échapper à la correctionnelle".