En renonçant à son fauteuil de maire de Vichy, le sénateur LR Claude Malhuret (67 ans) s’est mis en conformité avec la loi de non cumul des mandats. Une décision mûrement réfléchie qui met sur orbite son dauphin Frédéric Aguilera (42 ans).
En renonçant à son fauteuil de maire de Vichy, le sénateur LR Claude Malhuret (67 ans) s’est mis en conformité avec la loi de non cumul des mandats. Une décision mûrement réfléchie qui met sur orbite son dauphin Frédéric Aguilera (42 ans).
L’adjoint au maire de Vichy (03) devrait se porter candidat lors du Conseil Municipal vendredi 6 octobre. Comme son prédécesseur, il pourrait aussi dès le lendemain, prendre la tête de la Communauté d’Agglomération.
Premier magistrat de la cité thermale depuis 28 ans, Claude Malhuret abandonne son fauteuil de maire et conservera son siège de sénateur de l’Allier. Son adjoint Frédéric Aguilera, âgé de 42 ans, apparaît comme le successeur désigné, d’autant qu’il symbolise le représentant d’une nouvelle génération.
Elu à Vichy depuis 2008, il s’est emparé des dossiers d’urbanisme ou des technologies nouvelles. En tant que vice-président du Conseil Départemental de l’Allier, il suit les dossiers de l’aménagement du territoire, des politiques contractuelles et de la communication.
Merci Monsieur le Maire ! @ClaudeMalhuret, Maire de Vichy depuis 1989 a présidé son dernier conseil municipal ce soir après 28 ans de mandat pic.twitter.com/9CWsNE2myg
— Ville de Vichy (@VilleDeVichy) 29 septembre 2017
Frédéric Aguilera n’est pas un novice en politique. En 1996, il a contribué à la création du PIJ, le Point d’Information Jeunesse de l’agglomération vichyssoise. En 2011, L’Express le classait parmi les personnalités en vue de l’agglomération de Vichy : " Un politique précoce encarté au RPR dès l’âge de 17 ans" écrivait le magazine.
Après le RPR et l’UMP, l’élu vichyssois porte l’étiquette du parti Les Républicains. Soutien de Bruno Le Maire à la primaire pour l’élection présidentielle, il avait cependant choisi de parrainer… Laurent Wauquiez président de la région Auvergne Rhône Alpes, au nom "du besoin de renouvellement de la classe politique."